Suites et récurrence
Vocabulaire :
Nous avons vu dans le cours de première sur les suites ce qu'est une suite croissante, décroissante, monotone, majorée, minorée, bornée. Voyons maintenant ce qu'est une suite convergente et ce que sont des suites adjacentes.Une suite convergente est une suite qui tend vers un certain nombre, appellé limite de la suite, lorsque n tend vers l'infini. C'est donc une suite u telle qu'il exite un nombre réel l tel que
Deux suites adjacentes sont deux suites, l'une croissante, l'autre décroissante, dont les termes se rapprochent lorsque n tend vers l'infini, c'est à dire telles que
Exemples :
- la suite définie pour tout n par
- la suite définie pour tout n par
Remarquons qu'une suite croissante est toujours minorée par son premier terme, et une suite décroissante est toujours majorée par son premier terme. Une suite monotone peut être convergente ou divergente.
Propriétés :
Toute suite croissante et majorée est convergente et toute suite décroissante et minorée est convergente (mais attention, leur limite n'est pas forcément égale au majorant ou au minorant).Si deux suites sont adjacentes, alors elles sont convergentes et elles convergent vers la même limite.
Suite croissante majorée | Suites adjacentes |
Suites définies par récurrence :
Une suite définie par récurrence est une suite dont on donne la valeur d'un terme ainsi qu'une relation reliant son terme général d'ordre n au terme suivant d'ordre n+1. Par exemple, la suiteNotons aussi que pour des suites définies de cette manière, on peut déterminer une valeur approximative des termes de la suite et conjecturer sur la convergence de la suite à l'aide d'un dessin. Traçons dans un repère orthonormé la courbe représentative de f, et sur l'axe des abscisses plaçons le permier terme
Raisonnement par récurrence :
Le raisonnement par récurrence est un type de raisonnement qui permet de démontrer qu'une propriété qui dépend d'un entier naturel n est vraie pour tout entier naturel n. Par exemple si on doit démontrer que1. On pose
2. On montre que
3. On montre que pour tout nombre n, si
4. On conclut. Vu que
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